Comme nous devons confectionner plusieurs suspensions, la confection d’un moule est un bon point de départ. Le Pertinax – le matériau dans lequel les circuits imprimés sont réalisés – répond bien à les conditions necessaires. Lorsqu’il est débarrassé de sa couche de cuivre, il est aisé à travailler. Réalisons le moule en plusieurs couches, la photo en illustre le résultat. La souscouche est un morceau d’un seul tenant que nous fixons par collage sur une chute de plaque. Une deuxième couche vient s’y mettre par-dessus, dans laquelle nous avons découpé au préalable une saignée, pour le bras de maintien. L’espace pour le bras de maintien et les consoles sont limées à mi-profondeur.
A quelques millimètres de la tête, nous forons un trou de 0,6 mm dans un profilé en ‘H’. Les autres éléments sont maintenant disposés dans le moule: le support contre le profi lé en‘H’, le fil d’acier droit contre le petit trou, le fil d’acier courbé contre le premier fil, de façon à ce qu’ils courent parallèlement sur une petite distance.
D’un bout de soudure à résine épais d’un mm, deux petits bouts de 1,5 mm sont découpés. Ceux-ci sont posés sur la liaison, après quoi l’ensemble est réchauffé avec un fer à souder chaud. Le résultat est une soudure très solide. Le bras de maintien peut être poncé selon l’angle requis. D’une fine feuille de laiton, nous découpons un bout de 5 mm de largeur et de 15 mm de longueur. Au moyen d’une pointe traçante et d’un petit coup bien appliqué nous imiterons les boulons de fixation.
L’ensemble peut maintenant être fixé au moyen de quelques morceaux de soudure. Maintenant, l’ensemble très solide peut être enlevé du moule et subir une première opération de nettoyage. Nous avions encore quelques isolateurs Sommerfeldt, du type DB, mais sont malgré tout utilisables. Ils seront revêtus par après d’une petite couche de peinture. Les consoles peuvent être rapprochées de façon à ce que l’isolateur puisse y être enfiché.
Après que les consoles aient été relâchées, elles se mettent bien en place et maintiennent l’isolateur en place. Après nettoyage et dégraissage, la suspension peut être peinte: l’isolateur le sera en noir mat, le reste l’étant en gris moyen. Après que son emplacement ait été déterminé, fixez la suspension avec un peu de colle contact.
La distance entre les points de suspension a l’échelle H0, ces valeurs arrondies
donnent de 16 à 72 cm, par tranches de
8 cm. A
hauteur des quais et des passages à niveau,
ces valeurs sont divisées par deux, pour des
raisons de sécurité. Dans le cas présent, nous
allons souder plusieurs fils de contact en une même
opération. Les deux dessins sont pour
cette raison bien alignés avec un bout de papier collant
ou collés sur une plaque de MDF.
Pour le fil de contact, nous prenons du fil de
0,7 mm d’épaisseur; pour les fils porteurs, des
fils de 0,5 mm et pour les pendules, du fil de
0,3 mm. Aux extrémités du fil de contact et du porteur
auxiliaire, une demi-boucle est réalisée avec un diamètre
intérieur de 0,6 mm, de façon à pouvoir rapidement les
enficher dans les consoles. Alignez le fil avec précision
par rapport au bord du dessin.
Les pendules sont fixés par dessus. Prenez
des bouts de fils suffisamment longs.
Après le travail de soudure, les pendules trop
longs peuvent être découpés.
Le fil compound soudé peut maintenant être
ressorti de son moule et inspecté, pour détecter
les ébarbures et irrégularités éventuelles.
Pour la mise en peinture de la caténaire, le
pistolet de peinture constitue le meilleur choix. Comme peinture, nous
avons opté une teinte gris foncé et mat, redrant le fil moins visible par rapport à l’arrièreplan.
Nous avons toutefois encore besoin d’une petite plaque de fixation pour l’isolateur vertical. Nous la confectionnons dans une fine feuille de laiton, dans laquelle nous avons foré un trou de 0,8 mm en son milieu. Au moyen d’un très fin petit fil peint en noir et provenant d’un bout de cordon électrique, un isolateur peut être imité et disposé sur la plaque de base.
Afin de pouvoir relier les porteurs principaux entre eux de façon peu voyante, nous utiliserons un bout d’isolant provenant d’un fil. Sur la photo, il a encore sa teinte bleue d’origine, mais celui-ci sera bien entendu repeint. Là où le fil de contact est double, les isolateurs et la plaque de base peuventêtre enfichés dans le trou de la voûte.
©2008 Gerolf Peeters - mis à jour 01.10.2008 | Regardez aussi: crocodile - dételeur - signaux - aiguillage - rails |